Une jeune Gaspésienne trouve sa passion au CISSS du Bas-St-Laurent

Médecine nucléaire (Photo: Collège Ahuntsic)

Pertes d’emplois, réorientation de carrière et de projets d’études… 2021 sera pour de nombreux adultes et étudiants l’année d’une remise en question souvent imposée par la pandémie. Malmenés par le contexte actuel ou simplement anxieux face à l’avenir, ils sont dorénavant nombreux à souhaiter s’orienter vers une carrière offrant sécurité d’emploi, bonnes conditions et excellentes perspectives d’avenir. Mais ce type d’emploi existe-t-il encore? Eh bien oui!

Moins connue, la technologie de médecine nucléaire, une technique de la santé qui analyse le fonctionnement, la physiologie et l’anatomie des organes à l’aide de faibles doses radioactives, de rayons X et de caméras spécialisées, est un des rares emplois du domaine de la santé à offrir des horaires de travail majoritairement de jour durant la semaine. Mais surtout, ces technologues sont parmi les plus recherchés, les centres hospitaliers peinant à combler plusieurs postes et ce, partout au Québec : « Quatre postes de technologues en médecine nucléaire de jour et durant la semaine sont à combler dans le Bas-Saint-Laurent. Et les besoins ne fléchiront pas de sitôt, puisque deux nouveaux postes seront aussi disponibles d’ici cinq ans dans cette région. On a un urgent besoin de relève! », affirme Rémi Côté, agent de gestion du personnel au CISSS du Bas-Saint-Laurent.

Doucement, le message commence à se faire entendre. Conquise par la médecine nucléaire après une journée de stage d’observation à l’Hôpital de Chandler, Rosalie Babin-Rhéaume a répondu présente à l’appel de la relève. Aujourd’hui âgée de 24 ans et originaire de Caplan en Gaspésie, Rosalie a fait le grand saut vers cette nouvelle carrière à 21 ans, après avoir d’abord exploré le marché du travail à titre de technicienne en comptabilité et gestion.  

Rapidement, la jeune gaspésienne comprend que si elle veut poursuivre dans ce domaine, elle devra partir étudier à Montréal, car le Collège Ahuntsic à Montréal est le seul cégep au Québec à offrir cette technique. Depuis août 2020, Rosalie effectue son stage de fin d’études au département de médecine nucléaire du CISSS du Bas-Saint-Laurent. Elle a trouvé son bonheur auprès de ses patients. Et c’est toute la communauté de la région qui en ressort gagnante.