Rentrée parlementaire – Maxime Blanchette-Joncas talonnera le gouvernement Trudeau

Maxime Blanchette-Joncas. Période des questions. Credit photo: Bernard Thibodeau

Au terme d’une importante réunion de planification en mode virtuel du caucus du Bloc Québécois, le chef Yves-François Blanchet et le député de Rimouski-Neigette – Témiscouata – Les Basques, Maxime Blanchette-Joncas, ont dévoilé les priorités des 32 élus bloquistes à l’aube d’une rentrée parlementaire plus que jamais marquée par la COVID-19.

« En plein confinement, la gestion de la pandémie constitue la priorité du Québec et du Bloc Québécois. Nous allons talonner Justin Trudeau pour qu’il assume sa responsabilité d’approvisionner le Québec en vaccins. Il devra enfin assumer sa responsabilité de gérer les frontières et les quarantaines. Il devra assumer sa responsabilité envers les aînés, qui sont les plus touchés par la pandémie et les moins soutenus financièrement. Il devra assumer sa responsabilité dans les difficultés vécues par le réseau de la santé du Québec et enfin hausser les transferts en santé. Parallèlement, nos élus continueront de proposer des solutions au déclin du français au Québec et de soutenir les valeurs communes des Québécois et leurs choix de société », a déclaré M. Blanchet.

La rentrée du Bloc Québécois misera donc sur la gestion de la pandémie et l’identité québécoise. Maxime Blanchette-Joncas insiste sur le fait que cinq points monopoliseront son action des prochaines semaines au Parlement :

*L’approvisionnement en vaccins, au moment même où aucune dose du vaccin de Pfizer ne sera livrée au Québec la semaine prochaine;

*Le contrôle des frontières, alors que le gouvernement du Québec exige l’interdiction des vols non essentiels et des mesures de contrôle fédérales des quarantaines des voyageurs;

*Le soutien aux aînés par une hausse durable de 110 $ par mois de la pension de vieillesse afin de soutenir leur pouvoir d’achat en vue d’une reprise économique;

*La hausse des transferts en santé durable et sans condition, alors qu’Ottawa déposera ce printemps son premier budget en deux ans;

*Le français, dans un contexte de déclin de la langue commune des Québécois et alors que Québec s’apprête à légiférer pour promouvoir notre langue nationale.

À n’en pas douter, la session d’hiver qui s’amorce occasionnera des débats importants.