
Le député de Rimouski-Neigette – Témiscouata – Les Basques, Maxime Blanchette-Joncas, appelle le gouvernement Trudeau à « se saisir de l’urgence de la situation » face au recul du poids du français au Québec au profit d’une anglicisation croissante, révélé dans le recensement de 2021 de Statistique Canada.
Selon le député « Si les libéraux sont sérieux lorsqu’ils se disent préoccupés par l’état de la langue française, ils doivent reculer sur leur intention de soustraire l’application de la loi 101 aux entreprises sous juridiction fédérale et mettre un frein au financement de l’anglicisation croissante au Québec. »
Au cours des derniers mois, le Bloc Québécois a déposé un projet de loi sur la langue française exigeant notamment une connaissance suffisante du français comme condition à l’obtention de la citoyenneté canadienne pour les résidents permanents du Québec. Le gouvernement du Québec a aussi exprimé son souhait de rapatrier les pouvoirs en immigration, une demande qui a été rejetée par Justin Trudeau.
M. Blanchette-Joncas affirme qu’ « en plus de la connaissance minimale du français comme un critère à la citoyenneté québécoise, nous pensons qu’il est crucial pour le Québec de contrôler de A à Z son immigration. » Il croit qu’ « Ottawa doit cesser sa croisade contre la loi 96, obtempérer aux demandes de Québec et transférer les pouvoirs en immigration. »