Prime au voyage – Le chef du Bloc Québécois et Maxime Blanchette-Joncas proposent une solution

Le chef du Bloc Québécois, Yves-François Blanchet et le député Maxime Blanchette-Joncas

Le chef du Bloc Québécois et député de Beloeil-Chambly, Yves-François Blanchet, ainsi que le député de Rimouski-Neigette – Témiscouata – Les Basques, Maxime Blanchette-Joncas, constatent que la gestion des frontières et de l’espace aérien dans le contexte de la pandémie par Ottawa est « davantage un échec qu’un succès ». Yves-François Blanchet ajoute que « non seulement le gouvernement de Justin Trudeau a manqué de leadership depuis mars et suscité une vive inquiétude au Québec, mais il n’était pas du tout préparé à livrer les vaccins en quantité et en temps opportun, ce que dénoncent les experts en santé. Il a réagi trop tard lors de l’apparition de la mutation du coronavirus au Royaume-Uni et il n’a pas exercé avec l’urgence et la rigueur nécessaires les contrôles auprès des voyageurs, au moment où il le fallait. Qui plus est, malgré la volonté louable de remédier à la situation, le premier ministre hésite à régler tout de suite et clairement le grave problème de la prime au voyage de 1000 $ qui découle de la loi C-4 adoptée en septembre ».

De son côté, Maxime Blanchette-Joncas salue lui aussi la volonté du gouvernement de régler la question de la prime au voyage de 1000 $, mais il ajoute : « La façon la plus rapide et efficace de procéder, c’est un court amendement législatif à la loi C-4 qui réserve la Prestation canadienne de maladie pour la relance économique (PCMRE) uniquement en cas de déplacements essentiels. Cela exclut évidemment les vacances! » Si le gouvernement choisit cette voix, le Bloc Québécois se dit convaincu que le Nouveau Parti démocratique et les conservateurs accepteront de collaborer pour corriger la situation rapidement. Pour ce faire, le gouvernement doit rappeler le parlement. Le leader en Chambre du Bloc Québécois et député de La Prairie, Alain Therrien explique pour sa part que « le rappel du Parlement peut se faire avec moins de 50 députés présents afin d’adopter une motion sur les procédures pour 24 heures et ensuite voter une loi modifiant C-4, comme les Québécois et les Canadiens l’exigent. Je n’imagine pas que quiconque voudra profiter de la situation pour soutirer des gains partisans. »

Plus de détails sur ce dossier de prime au voyage avec le député Maxime Blanchette-Joncas, qui était en entrevue mardi à l’émission Info-plus sur Plaisir 95,5

Maxime Blanchette-Joncas