Les transporteurs du Bas-St-Laurent lancent un cri du coeur

(Photo: autocarbsl.com)

Avec l’arrêt complet des services de transport nolisé-touristique par autobus causé par la COVID-19, les transporteurs par autobus québécois ont subi l’anéantissement quasi complet de leurs revenus depuis le mois de mars. Alors que la saison estivale leur permet habituellement de générer la majorité de leurs revenus, ces entreprises constatent des pertes de revenus allant de 80 % à 100 % par rapport à 2019. La Fédération des transporteurs par autobus lance un cri du coeur alors que plusieurs des entreprises de ce secteur clé pour le tourisme québécois sont sur le point de s’effondrer.

Les pertes de revenus colossales mettent en péril la survie de plus de 160 entreprises, dont certaines du Bas-St-Laurent et de 4 000 emplois directs. Sans intervention du gouvernement, la Fédération craint que certains transporteurs nolisé-touristiques n’arrivent tout simplement pas à survivre jusqu’au printemps.

Depuis le 13 mars, ce sont plus de 70 000 contrats qui ont été annulés, au Québec seulement, en raison de la fermeture prolongée des frontières et de l’annulation de tous les voyages culturels, sportifs et éducatifs. Au total, les pertes financières sont estimées à 240 M$ pour l’industrie. Le gouvernement doit réagir rapidement pour atténuer ces impacts.

« Pour Autocar Bas-St-Laurent la situation qui perdure actuellement est alarmante. Nous enregistrons des pertes financières de près de 100 % depuis le début de la crise. La situation est insoutenable. Si le manque de retombée économique fait actuellement mal à notre secteur, il faut à tout prix éviter que la situation ne s’aggrave. Le transport nolisé-touristique crée des retombées économiques d’importance pour le Bas-St-Laurent et sera nécessaire au moment de la reprise des activités. La perte d’une seule entreprise en transport nolisé-touristique pourrait signifier la disparition du service dans une région » souligne Frédérique Guignard, directrice d’Autocar Bas-St-Laurent.