
Les militants du Parti Québécois de Rivière-du-Loup – Témiscouata se sont réjouis du déroulement du dernier congrès du Parti samedi dernier à Sherbrooke.
« Je milite activement au Parti Québécois depuis 2011, et jamais je n’ai vu une délégation aussi jeune, tant en provenance de notre circonscription que pour l’ensemble du congrès. Le Conseil exécutif national a été renouvelé et nous avons pu constater que c’est maintenant une nouvelle génération qui prend la barre de notre Parti. La promotion de l’indépendance, remise de l’avant par Paul Saint-Pierre-Plamondon, attire la jeunesse et notre parti est réellement celui de toutes les générations. On se réjouit du résultat inédit de 98,51% au vote de confiance envers notre chef »
déclare Vincent Couture, président du conseil exécutif de la circonscription.
Par ailleurs, le Congrès a aussi souligné la contribution d’une militante de Rivière-du-Loup-Témiscouata, Élise Péloquin, qui a terminé son mandat de trésorière nationale du parti. « Ce soir, c’est avec un pincement au cœur, mais avec le sentiment du devoir accompli, que je quitte mon poste au sein du Conseil exécutif national du Parti Québécois après 2 mandats. Quand j’ai commencé à y siéger en mars 2013, nous étions au pouvoir. Depuis, j’ai côtoyé quatre chefs et quatre directeurs généraux différents. Le Parti a vécu deux défaites électorales déchirantes. 90% des budgets que j’ai présentés étaient déficitaires. Durant cette période, la faillite, voire la mort du parti, a été prédite dans les médias. Puis est survenue une restructuration majeure, du parti, des statuts et des finances. Aujourd’hui, c’est avec le sentiment du devoir accompli que je termine mon deuxième mandat. Le Parti Québécois a le vent dans les voiles et un chef bien en selle : Paul St-Pierre Plamondon, on est en route vers le pays » témoigne Élise Péloquin.
Plusieurs propositions ont été adoptées par le congrès. L’une d’entre elles a retenu l’attention des militants de la circonscription. L’aile parlementaire a été mandatée pour dénoncer les interventions gouvernementales visant à dépeindre les membres du Front commun comme n’ayant pas à cœur les intérêts de la population. Elle s’oppose à la mise en place de tables de négociations parallèles à celles prévues par la loi. De plus, le congrès du Parti québécois a mandaté l’aile parlementaire afin qu’elle appuie le Front commun dans ses démarches de négociation en vue du renouvellement des conventions collectives des secteurs de l’éducation, de la santé et des services sociaux.
Finalement, l’une des propositions les mieux accueillies par la délégation de Rivière-du-Loup–Témiscouata fut celle qui a mandaté la commission politique pour qu’elle rédige un livre blanc sur l’indépendance qui abordera plusieurs aspects et notamment : La critique du régime canadien, les raisons fortes de l’indépendance, les institutions et l’économie du Québec indépendant, les relations internationales, les relations avec Premières Nations et les Inuits et les relations du Québec indépendant avec le Canada. Et la fameuse question de l’intégration des fonctionnaires fédéraux.
En complément, entrevue avec le président du conseil exécutif de la circonscription, Vincent Couture.