
Si le gouvernement Legault maintient le cap avec l’adoption du projet de Loi 24 tel quel qui prévoit une augmentation de la rémunération des élus de 30%, les élus du PQ s’engagent à refuser une partie de cet argent.
En plus de voter contre la forme actuelle du projet de loi, les élus péquistes affirment qu’ils limiteront la hausse de leur salaire à celle qui sera consentie aux travailleurs de l’État. Pour y parvenir, le Parti québécois mandatera un vérificateur comptable pour calculer la hausse moyenne accordée aux travailleurs du secteur public et appliquera ce même pourcentage à ses élus jusqu’en 2026.
Les députés péquistes de Camille-Laurin, des Îles-de-la-Madeleine et de Matane-Matapédia, retourneront à des organismes de leur choix la portion jugée excédentaire de leur salaire en fonction de ce calcul.
« Nous avons pris notre temps pour trouver une position juste et réfléchie, qui reflète fidèlement notre opinion. Nous n’accepterons seulement ce qui sera consenti aux enseignants, enseignantes, infirmiers, infirmières, travailleurs du secteur public et de la santé ; nous ferons une moyenne de toutes ces conventions collectives dans le cadre desquelles la CAQ dit qu’il n’y a pas d’argent pour leur offrir plus. Nous ne prendrons que ce qui sera octroyé aux travailleurs. On se limitera à un traitement égal et juste en toute solidarité avec ces travailleurs », a déclaré Paul St-Pierre Plamondon.
Le chef du Parti Québécois, Paul St-Pierre Plamondon affirme cependant que si le gouvernement acceptait de repousser l’entrée en vigueur de cette augmentation à la prochaine législature en 2026, sa formation serait en faveur de cette proposition.
Si le projet de loi est adopté, l’indemnité de base des députés passera de 101 561$ à 131 766$, en plus d’être indexée au même niveau que les emplois supérieurs. À cette s’ajoutera les différentes indemnités en fonction des charges parlementaires.