Le Syndicat de la fonction publique et parapublique fait le tour de la région pour réclamer de meilleurs salaires

Photo courtoisie (SFPQ)

Vous pourriez voir passer une caravane de mobilisation du Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec (SFPQ) dans les prochains jours. 

Le syndicat qui représente des ouvriers de l’État sillonne les routes du Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie jusqu’à vendredi pour rencontrer la population et les informer sur les conditions de travail de ces employés trop peu reconnus.

La caravane qui a prévu de faire le tour de la Gaspésie par la route 132 finira sa tournée par le Témiscouata où un arrêt est prévu dans la journée de vendredi.

Le vice-président national de la SFPQ et responsable de la tournée de mobilisation, Michel Girard, explique que de nombreux corps de métiers sont représentés : « Il y a plus de 4 000 ouvriers qui travaillent dans les ministères et organismes dans la province. Ce sont des cuisiniers, des ouvriers agricoles dans les pépinières du gouvernement et même, des patrouilleurs, des soudeurs etc. »

Ces employés réclament de meilleurs salaires pour réussir à concurrencer le secteur privé ou les municipalités. Selon le syndicat, les ouvriers et les ouvrières de la fonction publique québécoise accusent un retard persistant qui s’établit en moyenne à 8,75 $/h par rapport au secteur privé. 

Pour faire la différence, le syndicat demande des hausses salariales de 3 $ de l’heure par année pour trois ans. « On ne demande pas grand chose quand on voit la situation. C’est nécessaire si on veut retenir la main-d’œuvre », conclut M. Girard.