La Pocatière: le candidat Mario Guignard veut poursuivre sur sa lancée

Mario Guignard, se présente comme candidat sortant aux élections municipales de La Pocatière pour le Siège #4. Il est seul à avoir un opposant dans cette ville. Luc Pelletier tentera de le déloger. Le maire et les conseillers des autres districts ont tous été élus sans opposition.

Mario Guignard, conseiller sortant du Siège #4 à La Pocatière compte sur l’expérience acquise pour l’emporter aux municipales du 7 novembre face à Luc Pelletier et qui brigue comme lui, le poste de conseiller.

M. Guignard fait partie de l’équipe du maire Vincent Bérubé, élu par acclamation comme tous les autres membres de l’équipe. Mais Mario Guignard est seul de son équipe à encore attendre la décision des électeurs. Il avait été élu par acclamation en 2013. « On m’a choisi comme cible, je ne sais pas pourquoi. Peut-être qu’on me connaissait moins. Je fais déjà partie de l’équipe, je travaille avec lui (Vincent Bérubé) depuis quatre ans. Pour moi c’est un challenge supplémentaire. Ce sera aux citoyens de décider », affirme M. Guignard qui se dit confiant de l’emporter.

« C’est une belle ville, l’économie est bonne, il ne faut pas s’asseoir sur nos lauriers et continuer de travailler. On a de bons partenaires, de bons joueurs, beaucoup de services et de commerces ».

Mario Guignard, candidat aux élections municipales de La Pocatière.

Actuellement blessé à une jambe, M. Guignard a fait campagne sur les réseaux sociaux surtout. Des membres de l’équipe du maire Vincent Bérubé lui ont donné un coup de main et fait du porte à porte en son nom. « Les gens me connaissent déjà, mon discours est économique. On a une vision d’équipe. Depuis quatre ans on a développé des façons de faire, une chimie, une pensée », ajoute le candidat Mario Guignard, lui qui a déjà été président du syndicat chez Bombardier et milité pour défendre les intérêts des travailleurs et l’économie de la région.

Tourné vers les quatre prochaines années
Les quatre prochaines années seront meublées à renforcer l’attractivité, l’économie, l’accessibilité aux soins de santé et au développement du secteur commercial et du projet de Parc Bioalimentaire. M. Guignard qui dit vouloir s’atteler à combler les carences. « On a beaucoup d’écoles, d’industriels et une population de 5 000 habitants : il est important de garder et de maintenir les services, au niveau des hôpitaux dans la région. »

L’ensemble résidentiel
La Pocatière vient d’acquérir 28 terrains résidentiels des mains de promoteurs de La Pocatière, nous apprend M. Guignard. « On veut en faire la promotion ». Pour les parcs industriels, « depuis quelques années on a de nouveaux joueurs. Quatre ou cinq nouvelles entreprises dans le coin. De nouvelles entreprises se sont installées dans le nouveau parc Charles-Eugène Bouchard. On veut continuer ce secteur-là. »

Il faut aussi redynamiser le secteur commercial, affirme M. Guignard qui dit nous donner un scoop en annonçant que la ville va d’ici deux semaines tenir une consultation publique autour de l’orientation et de la vocation de la 4e Avenue de La Pocatière. « Ce qui nous manque, ce sont des grandes surfaces », ajoute M. Guignard.

Le conseil municipal sortant s’est aussi attelé à renouveler certaines des infrastructures de La Pocatière, explique M. Guignard qui semble être fier de son bilan. « La Côte à Daniel a été refaite en partie, la rue Bérubé refaite en entier. Ça a été un gros projet de 1,4 M$. Il n’y a pas eu de débordement de budget et il a été livré à temps. Avec le ministère du Transport du Québec, la Côte du Collège a été refaite au complet », précise M. Guignard. Le futur de l’ancien aréna sera aussi au cœur des discussions du prochain conseil municipal. « Ça va prendre des consultations et les conseils des ingénieurs », soutient M. Guignard.

Il faudra se monter prudents et « éviter de mettre la ville dans une dette », La Pocatière qui se débrouille avec un budget annuel d’environ 8 M$, nous dit M. Guignard. « Le développement économique va bien, la ville est économiquement saine. On a des contraintes oui, pénurie de main-d’œuvre, la pandémie a fait mal. Ça nous amène à nous surpasser. Ce n’est pas facile, mais l’économie est bonne. On a des écoles et des infrastructures gouvernementales, on continue d’avancer dans ces dossiers-là », de conclure Mario Guignard.