
Le chantier de la future caserne de Rivière-du-Loup avance à grands pas. La décontamination du terrain sur lequel elle sera construite est complétée.
« Nous avons procédé à l’excavation des sols et leur transport vers le site de dépôt autorisé. Nous avons même agrandi la zone afin de prélever des échantillons et les résultats se sont avérés négatifs. Donc, sous toutes réserves et en vertu des données que nous avons en main, tout le matériel qui devait être extrait pour décontamination a été prélevé. On peut même affirmer que le terrain visé pour la construction de la future caserne de Rivière-du-Loup est moins contaminé que prévu. Par ailleurs, comme on ne changeait pas la vocation du terrain, il n’était pas nécessaire de demander un certificat d’autorisation au MELCC. En effet, le projet n’est pas soumis à l’article 31.53 de la Loi sur la qualité de l’environnement (LQE) », assure la direction des communications de la Ville.
Installer des pieux sur un terrain argileux
La décontamination étant complétée, l’entrepreneur de la Ville va maintenant installer les pieux qui vont soutenir la future caserne. Cette étape devrait être complétée d’ici les Fêtes de fin d’année. « L’opération consiste à battre des piliers à travers le sol argileux pour les ancrer à même le roc, pour ensuite construire le bâtiment sur une assise solide », précise la ville. Ces travaux devraient être exécutés durant les heures normales, soit entre 7 h et 17 h.
Il n’est pas impossible que certains des résidents du secteur ressentent quelques vibrations en rapport au chantier. La Ville assure que ces opérations sont sans danger pour les habitations voisines. Une fois cette étape franchie, les travaux feront relâche pour quelques mois, pour reprendre au printemps 2022, avant de procéder à la construction proprement dite de la caserne.