Autoroute 20 : Les élus municipaux demandent la réinscription du projet au PQI

Sur la photo, de gauche à droite : Vincent Bérubé, maire de La Pocatière, Sylvain Roy, préfet de la MRC de Kamouraska, Bertin Denis, préfet de la MRC Les Basques, Philippe Guilbert, maire de Trois-Pistoles, Chantale Lavoie, préfète de la MRC de La Matapédia, Guy Caron, maire de Rimouski, Solange Morneau, mairesse de St-Pascal, Serge Pelletier, préfet de la MRC de Témiscouata, Eddy Métivier, maire de Matane, Sylvie Blanchette, mairesse d’Amqui, Denis Blais, maire de Témiscouata-sur-le-Lac, Gustave Pelletier, maire de Dégelis, Bruno Paradis, préfet de la MRC de La Mitis, Mario Bastille, maire de Rivière-du-Loup, Martin Soucy, maire de Mont-Joli et Michel Lagacé, préfet de la MRC de Rivière-du-Loup. Manquants sur la photo : Andrew Turcotte, préfet de La Matanie et Francis St-Pierre, préfet de la MRC Rimouski-Neigette. (Crédit photo : Catherine Roy)

Réunis à Saint-Alexandre-de-Kamouraska en séance régulière vendredi dernier, les membres de la Table régionale des élu(e)s municipaux du Bas-Saint-Laurent (TREMBSL) ont réaffirmé unanimement leur volonté de voir le parachèvement de l’autoroute 20 réinscrit au Plan québécois des infrastructures (PQI) d’ici les prochaines élections provinciales, tel que promis par le Premier ministre Legault en mai dernier.

« Il a trop longtemps que le Bas-Saint-Laurent est confronté à des problèmes de fluidité des transports et au manque de sécurité routière pour les usagers dans les sections de la route 132 non-desservies par la 20. Nous avons tous été surpris et déçus lors du retrait du projet en 2015. La promesse du Premier ministre a été accueillie avec un grand soulagement et nous réitérons aujourd’hui notre volonté de travailler à l’amélioration durable du réseau de transports dans notre région » a déclaré Michel Lagacé, préfet de la MRC de Rivière-du-Loup et président de la TREMBSL.

La réinscription du parachèvement de l’autoroute 20 au PQI et les propositions de tracés qui seront soumises par le ministère des Transports du Québec (MTQ) entre Notre-Dame-des-Neiges et le secteur Le Bic de Rimouski permettront de mettre à jour les nécessaires évaluations environnementale, économique et sécuritaire. Ces données factuelles offriront aux élu(e)s et à la population un portrait précis des besoins de la région en matière d’infrastructures routières. 

Pour Philippe Guilbert, maire de Trois-Pistoles, également membre de la TREMBSL : « Il faut savoir de quoi on parle pour engager un dialogue constructif. Actuellement, aucun scénario définitif n’est proposé et rien n’indique que l’amélioration de la route 132 ne pourrait pas répondre à nos besoins. Il ne faut pas l’exclure des solutions. Ce sont les études qui permettront d’éclairer les décisions », ajoute-il.

Les membres de la TREMBSL sont toutefois conscients de la longueur du processus, de la conception à la construction, et demandent conséquemment au ministère des Transports de poursuivre ses efforts pour augmenter la sécurité sur la route 132 sur une base continue.

Selon Michel Lagacé, la réinscription du parachèvement de l’autoroute 20 au PQI ne doit pas servir de prétexte pour délaisser la route 132, qui demeure dangereuse pour les usagers et usagères. La Table demande une approche globale des enjeux de transports dans la région, tant au niveau de la qualité, de la fluidité et de la sécurité du réseau routier, qu’à ceux du transport collectif ou actif, de l’optimisation du réseau ferroviaire, du développement du cabotage, de l’électrification des transports, afin de mieux préparer nos sociétés au défi que représentent les changements climatiques.